Histoire de Veilleins

De VIGLANUM à VEILLEINS

Vaste commune de 4326 hectares composée de terre, de bois et d’étang située dans la région du centre Val de Loire  qui s’appelle :  » La Sologne  »

Cette commune existait déjà au moyen âge et de nombreux actes notariés en attestent à partir de 1400.

 

Les Origines.

D’après J.SOYER (« les noms de lieux du Loiret »), les origines de Veilleins s’apparentent du coté toponymes au village de Viglain dans le Loiret.

La graphie la plus ancienne relevée par l’auteur en date de 1252 est Viglenio, puis Viglanum en 1255 pour ce transformer en Viglan et Viglain de 1536 à 1653. Vers 1660 Veillan et Veillain l’emportèrent sur Viglain (17.8.1659 Saint Martin de Veillan), ces deux orthographes se transformèrent à leur tour en Veiglain ,Veillen  (il semble établi que « vei » se prononçait alors « vi ») pour donner le nom actuel VEILLEINS.

L’Eglise.

Eglise_01

Existait-il déjà une église à Veilleins avant la fin du XIème siècle ? Cela est fort probable, mais seules des fouilles archéologiques dans l’église actuelle pourrait résoudre une telle question.

Après les invasions normandes, la prospérité dans cette campagne revient vers le XI ième siècle. La dîme qui est l’impôt à cette époque permet entre autre la reconstruction des églises Jusqu’alors construites en bois les nouveaux édifices sont en pierres.

Le prieuré Saint-Cosme, Patron de la paroisse.

Au X et XIème siècle, l’église de Veilleins dépendait du prieuré Sait-Cosme-les-Tours. C’est à dire que c’est le doyen du prieuré Saint-Cosme qui nomma les curés de la paroisse jusqu’à la révolution.

Ce sont donc tout naturellement qu’à la fin du XIème siècle, les chanoines de Saint-Cosme, installèrent un prieuré à Veilleins, et  reconstruisirent l’église Saint-Martin au début du XIIème.

En 1742, ce prieuré fut réuni à la fabrique de Saint-Martin de TOURS.

L’église lieux de sépulture.

Les curés de la paroisse pouvaient se faire enterrer dans l’église. C’est ainsi qu’en l’an de grâce 1713 messire Louis Hernault, prêtre curé de cette paroisse, fut inhumé dans le chœur. En 1766 ce fut Jean Hyppolite Gallois.

Les seigneurs de Montgiron et de Tréfontaines avaient aussi droit à cette distinction. Ainsi en 1605 Charles Dulac Sieur de Tréfontaine, en 1692 René Dulac, en 1743 Jean Gitton Sieur de Montgiron et Tréfontaines, en 1771 Etienne de Languedoüe.

A partir de 1776, par ordonnance du roi, ce droit fut limité aux curés de paroisse.

La Forge.

forge

La maison dite « La Forge » est une construction à pans de bois tout à fait caractéristique du bâti traditionnel solognot. La façade centrale montre un assemblage construit sur le principe de « la crois de Saint André » caractéristique des maisons à étages, alors que les deux extensions latérales sont montées suivant le système « grille ».

Le remplissage primitif en torchis a été pour l’essentiel refait en briques. Le sous murage maçonné comprend des éléments de silex, calcaire de Beauce et briques. Le chaînage d’angle à gauche est constitué de pierre de taille en calcaire de Beauce.

Le corps principal serait du XVIIème siècle alors que les adjonctions latérales du XVIIIème.

Le 29 décembre 1544, l’original signé du dit SAUGER notaire, d’un partage passé entre Bastien BERRUGES pour les deux tiers parties d’une part, et Christophe GOUARD, son fils, et Denise BERRUGES sa femme, pour une tierce partie d’autre part, à cause de la succession d’Annet BERRUGES leurs père, de la maison et héritage dépendant du dit bourg de Veilleins, autrement nommée « La Croix Blanche »

L’évolution démographique.

D’après les registres paroissiaux en 1667, la commune comptait 62 feux et cette même année il y eu 260 communiants.

Puis les variations furent les suivantes :
1825      ==>     369 habitants,
1840     ==>     544 ,
1896      ==>     581,
1911       ==>     561 début de la baisse démographique pour Veilleins,
1921       ==>    476,
1936      ==>    416,

soixante quatre ans plus tard il ne reste plus en l’an 2000 que 189 habitants en résidence principale et quelque …… en résidence secondaire..

En 1943 alors que 92 foyers s’éclairent au pétrole, 6 au carbure, et 6 ne possèdent aucune lampe, le bourg abrite un sabotier, un coiffeur, deux épicier, deux couturières, un charron-menuisier, un maréchal-ferrant-mécanicien.

Dans cette période le nombres des habitations n’a pratiquement pas évoluée. Si l’on ne tient pas compte des habitations du bourg, la destruction certaines fermes et  les nouvelles constructions ont permis de maintenir leur nombre au environ de 65. A ce jour environ 15 logements sont vacants ou utilisés en rendez-vous de chasse et les autres sont occupés par des familles composée en moyenne de trois membres.

L’évolution de la population entre 1825 et 1840 est due à la suppression de la commune de Monthault en 1828.
En effet par décret du 11 mai 1807 l’église et le presbytère de Monthault ont été échangés contre le presbytère de Veilleins. Par la suite en 1826 cette commune d’environ 3500 hectares et 354 habitants fut partagée entre Veilleins avec 1500 hectares, Millancay 1000 hectares et Lanthenay 1200.

Cette modification administrative, comme d’autre en Sologne, s’est imposée en relation directe avec les évolutions religieuses

L’évolution Agricole.

La commune couvre un territoire de 4326 hectares depuis la répartition des terres de la commune de Lanthenay qui fut partagée entre Romorantin, Millancay et Veilleins.

En 1943, 62 agriculteurs se partagent les 1230 hectares de terres labourables. Il y avait en moyenne un cheval pour 14 hectares ce qui représente un potentiel de 88 chevaux. Cette même année 223 vaches laitières furent recensées.

Evolution du bâti dans le bourg :

Extrait du Carnet de territoire du Pays Grande Sologne

Les étapes de l’Etat Civil et chiffres clés de la démographie.

Etat_Civil_et_Demographie

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